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Mieux vaut prévenir que guerir
26 JUN

- Immobilier -

Mieux vaut prévenir que guérir!

Habituellement, les gens aiment bien rajeunir ou rénover leur environnement.  L’entretien, quant à lui, a moins d’adeptes. Pourtant, c’est lui qui assure la pérennité de notre investissement.

Une fois l’habitude d’un bon entretien annuel sur notre immeuble adoptée, il faut se pencher sérieusement sur la question du fonds de prévoyance. Bien l’établir permettra d’envisager, avec plus de sérénité, les années où notre immeuble demandera une plus grande participation de notre part, puisqu’il nous en donnera les moyens.

À l’achat d’un condo, le fonds de prévoyance tient le rôle d’une police d’assurance, à cette distinction près qu’il va servir. C’est certain. C’est de l’argent en banque. Parce qu’un immeuble, ça vieillit et qu’il faudra y apporter des changements. La toiture, le revêtement, les fenêtres sont tous des postes de dépenses qui vont se faire entendre un moment donné.

Actuellement, les fonds de prévoyance doivent, par la loi, être fixés « …en fonction du coût estimatif des réparations majeures et du coût de remplacement des parties communes… »  (art. 1071 C.c.Q.). L’article 1072 C.c.Q., quant à lui, indique que « …La contribution des copropriétaires au fonds de prévoyance est d’au moins 5% de leur contribution aux charges communes… »

En termes de fonds de prévoyance, jusqu’à maintenant, la règle la plus répandue favorise d’aller avec le « minimum de 5% du budget des dépenses annuelles des parties communes » sans tenir compte de la partie de la loi qui fait état de l’estimation des réparations majeures et du coût de remplacement des parties communes. Une omission qui, inévitablement, entraînera des maux de tête aux copropriétaires qui utilisent le ‘’minimum 5%’’ pour établir le montant à verser dans les fonds de prévoyance. Puisque les experts en la matière et les législateurs réalisent de plus en plus que l’omission de considérer les réparations majeures à venir est un piège dont il est difficile de se sortir, les choses doivent et vont changer. Inévitablement.

Plusieurs options sont actuellement en discussion et en réflexion. Augmenter le minimum à 15% du budget des dépenses annuelles ou encore investir 1% de la valeur assurable de l’immeuble par année dans le fonds de prévoyance. Certaines études parlent de hausser les fonds de prévoyance à au moins 40% des dépenses annuelles.

Peu importe la méthode choisie parmi celles-ci, il est fortement recommandé d’adhérer à l’une d’entre elles.

Investir prudemment dans un fonds de prévoyance n’est pas une dépense, c’est une garantie sur investissement. Il vaut toujours mieux prévenir que guérir!

Voici certains liens pour consulter de la documentation en lien avec les fonds de prévoyance :

http://www.lacopropriete.info/la-copropriete/30-le-fonds-de-prevoyance.html

http://fr.condolegal.com/travaux/fiches-pratiques/723-fonds-de-prevoyance

Voir l’article de La Presse